lundi 7 septembre 2015

Marche ou Trail vers l’#EnduranceTrail2015 ! SEMAINE TROIS (3/14)

Après la grosse semaine précédente, je compte lever un peu le pied.

La meilleure façon de bien attaquer une semaine ‘light’ est de s’envoyer une grosse journée de repos le lundi.

Ca tombe bien, c’est mon anniversaire ! J’en profite pour amener le petit déj au bureau et déjeuner avec les collègues.

Le soir, Elisabeth m’amène au resto ; bon petit gueuleton réparateur de la sortie de la veille J

Faut pas pousser non plus ; le mardi, on réattaque de bon matin avec un Christophe en forme. 15km, histoire de se remettre dans le bain.

Le soir, rien de particulier, mais ce n’est pas une raison pour passer le dîner à l’eau non plus. Après tout, je dois manquer de polyphénoles et de sucres de raison ; je décide donc de faire le plein.

Le mercredi, je m’attaque une séance de 400m sur le stade de l’ile de Puteaux, mais les jambes ne sont pas au RDV. J’ai même du mal à taquiner les 1’20… Christophe et Julien arrivent, et je décide de m’arrêter au 5ème tour de 400m pour accrocher l’exo de Christophe, qui consiste à faire des diagonales (2 x 10). Le terrain est bien plus soft, les tendons accusent très bien le coup ; je suis au final ravi d’avoir changé d’exercice en cours de route.

Jeudi, sortie entre midi et 2 avec Christophe, qui s’amuse à faire des vagues. L’idée est d’accroître progressivement la vitesse, en partant de 12 pour osciller à un bon 15/16 du 1er au 6ème kilomètre. Ensuite, redescendre progressivement à 11/12 sur 1 ou 2km, pour raugmenter à 15/16… Assez marrant comme exo J


Le soir, Stan passe prendre l’apéro avec Claire et Julien. Le rosé coule à flot ; nous avons du refaire le plein chez l’épicier du coin. On s’envoie chacun un peu plus d’une bouteille ; autant dire que le réveil sera compliqué.

Vendredi matin, le réveil sonne à 6h50. Je suis dans les vapes, mais n’ai guère le choix… Je tombe du lit et enfile mes baskets ; il est temps de se mettre au boulot. Je me demande si je sens encore le rosé d’ailleurs ; ça n’augure rien de bon, et je prie pour que ce matin, le footing en soit réellement un.
 
 

Aujourd’hui, ce sera découverte de Paris. Nous nous sortirons de Boulogne par la porte Dauphine, allant tout droit vers le Troca. Le pont traversé, nous longeons la Seine pour revenir côté Champs Elysées au niveau du Grand Palais. Le retour vers Puteaux est rectiligne : remontée des Champs puis redescente par l’avenue Foch en terminant par une traversée du Bois de Boulogne.

Le temps d’arriver dans Paris, la cadence reste raisonnable. Cela me laisse le temps de décuver ; je reprends mes esprits, ce qui me rassure pour la suite des évènements.

La notion de footing s’arêtera au niveau du Troca. Nous sommes au km4 ; les 10 prochains km seront très longs. Imaginez vous le crâne tanguant, ne pouvant rien faire face à un Christophe qui sans rien dire commence à allonger la foulée.

Pendant 6km, nous oscillons entre 4 et 4’10 au kilo.

10km dans les pates, et voila que mon Christophe se sent pousser des ailes. On remonte les Champs à fond (approx 3’20 au kilo) et on redescend l’avenue Foch en lâchant les freins (rebelote, 3’20 au kilo).

Christophe me sort un ‘Putain, je suis bien en ce moment’… Tu m’étonnes ; de mon côté, je crois que je viens d’éliminer 1L de rosé en moins d’1h…

Pour la récup’, il faudra revenir ; parce que traverser le bois de boulogne à moins de 14 à l’heure, c’est raiment pas drôle… J

Bref, cette sortie du vendredi, je ne suis pas prêt de l’oublier…
 
 

Samedi et Dimanche, nous allons en Normandie pour le mariage de Claire et Julien ; pas de sortie running de prévue.

Résultat des courses : 61km courus, soit mon plus faible kilomètrage depuis longtemps. Mais il faut savoir faire des concessions, et j’ai préféré passer le week-end en famille, sans pression liée à une éventuelle sortie, plutôt que de me prendre le chou.

Du coup, le rapport poids puissance de la semaine sera terrible : près de 4L de vin consommés, pour 61 malheureux kilomètres, ce qui nous donne une conso de 6.5L/100, soit 2x plus que l’objectif.


Inutile de dire que la semaine qui s’en suivra aura pour but de compenser cet écart impardonnable J

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