Compte-rendu de course – L’Origole 2014 !
Le mois de Novembre ne s’est pas vraiment déroulé comme je l’aurai souhaité ; ce qui est dommage, car je commençais à être en jambes sur les formats courts…
Le mois de Novembre ne s’est pas vraiment déroulé comme je l’aurai souhaité ; ce qui est dommage, car je commençais à être en jambes sur les formats courts…
Le mollet pour commencer, puis un tendon du pied, m’ont
forcé à stopper l’entrainement.
Pour compenser, je faisais du vélo, sans savoir que cela m’empêchait de guérir correctement. Quand on est con…
Je me rends donc samedi dernier, avec Hugo dont c’est le
premier trail, au Perray en Yvelines.
Il fait froid ; 3/4°c sur place ; on annonce -3°
en forêt.
L’organisation est au top : un grand gymnase pour nous
accueillir, des bénévoles souriants, une remise des dossards rapide et
efficace.
Le sac du coureur inclus un buff (tant mieux, il m’en
manquait un), ainsi qu’un gobelet (obligatoire, trail eco-friendly oblige).
Ce trail nous est présenté comme très particulier.
Ce trail nous est présenté comme très particulier.
Il y a très peu de dénivelé, mais beaucoup de boue. Il ne
faudra donc pas s’enflammer, et ne pas rechigner à courir les pieds trempés,
malgré le froid pour le moins saisissant.
Le parcours propose 3 boucles : une de 32km, une de
20km, une de 30km.
Vous pouvez donc vous inscrire à la boucle 1 uniquement
(Petit trail de 32k), la 1 et la 2 (Trail de 52k), ou la 1, la 2 et la 3 (grand
Trail de 82k).
Pour ma part, ça sera le 52k.
Je ne vous cache pas que je ne suis pas très confiant. J’ai
encore un patch de Voltarène sur le pied, et la douleur n’est pas totalement
partie lorsque je tire fortement sur le tendon.
Mais cela fait une bonne semaine que je ne ressens plus de
réelle gêne ; il est donc fort peu probable que j’aille au bout, mais je
pense au moins faire la première boucle.
Le départ est donné à 22H06. J’ajuste la frontale, et c’est
parti.
Je m’amuse bien sur le départ, et fait la course en tête
avec 2 ou 3 autres personnes, toutes sur le 30k.
Nous sortons du Perray en Yvelines et nous engouffrons à
travers bois.
Bien que je n’ai pas couru depuis 3 semaines, les sensations
sont bonnes, et je continue à courir dans le groupe de tête les 3-4 premiers
km.
Rapidement, mon pied me fait progressivement de plus en plus
mal.
Je décide de lever le pied, à contre cœur, et continue bon
an mal an avec un petit groupe de 3-4 coureurs ; tous également sur le
30k.
C’est dommage, je suis vraiment facile sur cette course ;
les jambes répondent présentes, et le souffle est bon malgré le manque d’entrainement.
Mon pied droit commence à sérieusement me faire mal. Je me
dis rapidement que je suis en train de faire une grosse connerie.
Pour terminer la première boucle, il me reste 20k ; alors
terminer le 52k, je n’y pense même pas.
2 solutions s’offrent à moi : je me fais mal et j’essaie
de remonter le groupe de tête pour terminer la première boucle avec eux ;
ou je m’arrêter là pour limiter la casse.
Il faut croire que je suis devenu moins stupide que par le
passé ; au km11, je décide de m’arrêter, et en profite pour applaudir les
coureurs qui passent.
Dommage, je pense que j’étais 1 ou 2 sur ma course, et j’avais
du jus pour durer jusqu’au bout (enfin, on ne sait jamais ce qui peut arriver).
Mais risquer de se blesser gravement pour terminer une
course dans la douleur et sans prendre de plaisir n’a vraiment aucun sens.
J’en profite pour voir un médecin d’ailleurs vraiment très
sympa, qui me rassure sur ma blessure.
J’ai enfin un vrai diagnostique : pas de fracture de
fatigue (OUF), ce n’est qu’une tendinite du releveur.
Verdict : entre 10 jours et 3 semaines d’arrêt, au bas
mot, avant une reprise en douceur.
Interdiction de courir, interdiction de faire du vélo (il m’a
dit que le fait d’avoir compensé la CAP par du vélo n’avait fait qu’empirer les
choses) ; en revanche, je suis autorisé à nager (mais je déteste ça).
Il est 11h du soir, et Hugo terminera la course vers 4h du
mat ! (A une belle 11è place, surtout pour un premier trail, bravo à lui).
J’ai donc tué le temps pendant 4-5h, en discutant avec l’organisateur
des Raids dingues (très sympa, il finit 4 sur le court) et avec le gagnant des
raids dingues, qui a tenté le 80k, et que je retrouverai peut-être sur les
marcassins (une revanche ? ;-))
Je ne regrette pas cette journée, car elle est riche d’un
apprentissage important : ne JAMAIS s’élancer sur une course avec une gêne
toujours un peu présente.
Ah oui, et dernier conseil du doc, sur les patch de
Voltarène : ça ne sert à RIEN.
En fait, ces patchs permettent d’atténuer la douleur, ce qui
ne sert à rien, et n’aide en rien la guérison du problème.
Si le tendon est enflé, c’est pour une raison. Il faut donc
le laisser au repos, à la limite en le glaçant 3 x par jour au début, et
attendre que la douleur parte et que l’hématome soit complètement résorbé.
Ces patchs sont à l’origine de ma participation à la course :
j’en ai mis pendant 7 jours, ce qui a fait disparaître la douleur. Mais le
problème restait bien présent, et s’est rappelé à mon bon souvenir au bout de
2km.
Je vais profiter de cet arrêt forcé pour me mettre à faire
de la PPG et de la natation.
Après tout, changer un peu de routine ne pourra pas faire de
mal ; je pense d’ailleurs inclure 1 séance de natation / semaine une fois
guéri.
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