mardi 9 décembre 2014

Compte-rendu de course – L’Origole 2014 !

Compte-rendu de course – L’Origole 2014 !

Le mois de Novembre ne s’est pas vraiment déroulé comme je l’aurai souhaité ; ce qui est dommage, car je commençais à être en jambes sur les formats courts…
Le mollet pour commencer, puis un tendon du pied, m’ont forcé à stopper l’entrainement.
Pour compenser, je faisais du vélo, sans savoir que cela m’empêchait de guérir correctement. Quand on est con…

Je me rends donc samedi dernier, avec Hugo dont c’est le premier trail, au Perray en Yvelines.
Il fait froid ; 3/4°c sur place ; on annonce -3° en forêt.
L’organisation est au top : un grand gymnase pour nous accueillir, des bénévoles souriants, une remise des dossards rapide et efficace.
Le sac du coureur inclus un buff (tant mieux, il m’en manquait un), ainsi qu’un gobelet (obligatoire, trail eco-friendly oblige).


Ce trail nous est présenté comme très particulier.
Il y a très peu de dénivelé, mais beaucoup de boue. Il ne faudra donc pas s’enflammer, et ne pas rechigner à courir les pieds trempés, malgré le froid pour le moins saisissant.
Le parcours propose 3 boucles : une de 32km, une de 20km, une de 30km.
Vous pouvez donc vous inscrire à la boucle 1 uniquement (Petit trail de 32k), la 1 et la 2 (Trail de 52k), ou la 1, la 2 et la 3 (grand Trail de 82k).
Pour ma part, ça sera le 52k.

Je ne vous cache pas que je ne suis pas très confiant. J’ai encore un patch de Voltarène sur le pied, et la douleur n’est pas totalement partie lorsque je tire fortement sur le tendon.
Mais cela fait une bonne semaine que je ne ressens plus de réelle gêne ; il est donc fort peu probable que j’aille au bout, mais je pense au moins faire la première boucle.


Le départ est donné à 22H06. J’ajuste la frontale, et c’est parti.
Je m’amuse bien sur le départ, et fait la course en tête avec 2 ou 3 autres personnes, toutes sur le 30k.
Nous sortons du Perray en Yvelines et nous engouffrons à travers bois.
Bien que je n’ai pas couru depuis 3 semaines, les sensations sont bonnes, et je continue à courir dans le groupe de tête les 3-4 premiers km.
Rapidement, mon pied me fait progressivement de plus en plus mal.
Je décide de lever le pied, à contre cœur, et continue bon an mal an avec un petit groupe de 3-4 coureurs ; tous également sur le 30k.
C’est dommage, je suis vraiment facile sur cette course ; les jambes répondent présentes, et le souffle est bon malgré le manque d’entrainement.
Mon pied droit commence à sérieusement me faire mal. Je me dis rapidement que je suis en train de faire une grosse connerie.
Pour terminer la première boucle, il me reste 20k ; alors terminer le 52k, je n’y pense même pas.
2 solutions s’offrent à moi : je me fais mal et j’essaie de remonter le groupe de tête pour terminer la première boucle avec eux ; ou je m’arrêter là pour limiter la casse.

Il faut croire que je suis devenu moins stupide que par le passé ; au km11, je décide de m’arrêter, et en profite pour applaudir les coureurs qui passent.
Dommage, je pense que j’étais 1 ou 2 sur ma course, et j’avais du jus pour durer jusqu’au bout (enfin, on ne sait jamais ce qui peut arriver).
Mais risquer de se blesser gravement pour terminer une course dans la douleur et sans prendre de plaisir n’a vraiment aucun sens.

J’en profite pour voir un médecin d’ailleurs vraiment très sympa, qui me rassure sur ma blessure.
J’ai enfin un vrai diagnostique : pas de fracture de fatigue (OUF), ce n’est qu’une tendinite du releveur.
Verdict : entre 10 jours et 3 semaines d’arrêt, au bas mot, avant une reprise en douceur.
Interdiction de courir, interdiction de faire du vélo (il m’a dit que le fait d’avoir compensé la CAP par du vélo n’avait fait qu’empirer les choses) ; en revanche, je suis autorisé à nager (mais je déteste ça).

Il est 11h du soir, et Hugo terminera la course vers 4h du mat ! (A une belle 11è place, surtout pour un premier trail, bravo à lui).
J’ai donc tué le temps pendant 4-5h, en discutant avec l’organisateur des Raids dingues (très sympa, il finit 4 sur le court) et avec le gagnant des raids dingues, qui a tenté le 80k, et que je retrouverai peut-être sur les marcassins (une revanche ? ;-))

Je ne regrette pas cette journée, car elle est riche d’un apprentissage important : ne JAMAIS s’élancer sur une course avec une gêne toujours un peu présente.

Ah oui, et dernier conseil du doc, sur les patch de Voltarène : ça ne sert à RIEN.
En fait, ces patchs permettent d’atténuer la douleur, ce qui ne sert à rien, et n’aide en rien la guérison du problème.
Si le tendon est enflé, c’est pour une raison. Il faut donc le laisser au repos, à la limite en le glaçant 3 x par jour au début, et attendre que la douleur parte et que l’hématome soit complètement résorbé.
Ces patchs sont à l’origine de ma participation à la course : j’en ai mis pendant 7 jours, ce qui a fait disparaître la douleur. Mais le problème restait bien présent, et s’est rappelé à mon bon souvenir au bout de 2km.

Je vais profiter de cet arrêt forcé pour me mettre à faire de la PPG et de la natation.

Après tout, changer un peu de routine ne pourra pas faire de mal ; je pense d’ailleurs inclure 1 séance de natation / semaine une fois guéri.

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