Quelques erreurs à ne pas commettre lorsqu’il fait froid !
Les courses d’hiver arrivent enfin ! Les températures
baissent ; la neige s’installe ; les frontales sortent du placard.
Je ne peux m’empêcher de repenser aux éditions précédentes
de la SaintéLyon auxquelles j’ai eu la chance de participer : -5 / -10°C
et de la neige, que demander de plus au début du mois de décembre J
Nous serons nombreux sur les sentiers, notamment ce week-end ;
je me dis que c’est le moment de donner quelques conseils ‘pratiques’, pour
tous les néophytes.
1) La tenue
Il fait peut-être froid, mais lorsqu’on s’élance au départ d’un
trail, on ne part pas faire une promenade.
Si c’est votre cas, n’écoutez pas ce conseil, et passez
directement à la seconde partie.
Lors de ma première SaintéLyon, j’avais l’impression de m’élancer
à la conquête d’un pôle.
Emmitouflé comme un esquimau, j’avais même mis 2 collants,
dont un relativement épais. Résultat : j’ai eu chaud, et des crampes aux
cuisses qui fumaient pendant 50km (c’est très pénible).
L’année dernière, il ne faisait pas plus chaud, mais j’ai
tenté une approche différente : un cuissard, des chaussettes de
compression ‘hautes’, et 2 t-shirts dont 1 long.
C’était parfait : je n’ai jamais eu trop chaud, ni trop
froid. Aucune crampe, et même du jus pour accélérer sur la fin.
Ah oui, et ce n’est pas parce qu’il y a 20cm de neige que
vous devez mettre des espèces de crampons pour courir sur la neige : j’avais
dû perdre bien 15minutes à les mettre et retirer, pour finalement me rendre
compte qu’un de mes crampons s’était cassé sur le bitume : je les avais
donc jetés au 1er ravito. 20€ à la poubelle, et 15minutes de
gâchées.
Un trail hivernal n’est pas forcément un trail blanc,
attention à bien évaluer l’épreuve à laquelle vous allez participer.
2) La frontale
J’ai participé à 5 courses nécessitant le port d’une lampe
frontale, et j’ai à chaque fois rencontré un problème différent.
D’une lampe pas assez forte à une panne complète d’éclairage
lors des Raids Dingues, ce que je peux vous assurer, c’est que courir mal
éclairé est beaucoup plus fatiguant que courir correctement éclairé.
Ne jouez donc pas au plus malin : achetez 2 bonnes lampes, et partez chargé, en en
ayant une sur le front, et une dans la poche… au cas où…
Croyez en mon expérience, lorsqu’on se retrouve au km25 de
la Saintélyon avec une frontale qui clignote, ou au milieu d’un parc à sanglier
avec une frontale qui ne s’allume plus, on a l’air vraiment très bête.
3) L’hydratation
Le feu ça brûle… l’eau ça mouille et … le froid ça gèle !!
Là, vous êtes en train de vous diriger vers la petite croix du haut de page
pour ne plus jamais revenir sur ce blog rédigé par un crétin.
Mais croyez-en mon expérience, je ne plaisante pas.
Par 2 fois, je me suis fait avoir par le gel. A l’époque, je
courrai avec un Camel normal, et donc un tuyau qui passe sur le devant. Ceci le
met à la merci du vent, et du froid glacial auquel nous avons à faire face.
Bouché par des glaçon, je n’ai pu m’hydrater pendant de
longs kilomètres, ce qui m’a valu une 2nde édition de la Sainté
perclus de crampes, car je ne pouvais m’hydrater.
N’hésitez pas à mettre une membrane autour de votre tuyau ;
ça sera pénible lorsque vous devrez remplir la poche à eau, mais les 5min
perdues vous éviterons de courir à sec ; un petit mal pour un grand bien,
donc.
Et si vous voulez éviter à tout prix ce genre de problème,
prenez un sac avec des gourdes sur l’avant, c’est nettement plus pratique !
Donc pour conclure, ne vous suréquipez pas, mettez des piles
dans votre frontale, prenez en une en rab, et faites attention à votre réserve
d’eau J
Peut-être à samedi pour ceux qui s’élancerons sur les
sentiers de l’Origole en forêt de Rambouillet !
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