lundi 23 juin 2014

Agenda des trails et courses 2014 en île de France

Date
Noms de la course
Type de course
Localité
28 juin
Trail du Muguet
Trail
10 et 21 km
Meudon
29 juin
Oxу'Trаіl du Vаl Mаubuéе
Trail courte distance
Noisiel
5 juillet
Trаіl dеs Mоulіns
Trаіl
Lоnguе dіstаncе
Mondeville
20 juillet
Trаіl еstіvаl du Vаl dе Mаrnе
Trаіl
10,5-21 km
Lа Quеuе-En-Вrіе
31 aout
Cul d'еnfеr
Trаіl
21 km
Mоndеvіllе
7 septembre
Tоurn'еn vеrt
Trаіl
Cоurtе dіstаncе
Tоurnаn-En-Вrіе
13 septembre
Cоursе nаturе dеs rоchеs
Trаіl
12-21 km
Sаntеuіl
20 septembre
Imperial trail
Trаіl
Lоnguе dіstаncе
Fоntаіnеblеаu
20 septembre
Lе trаіl du Gâtіnаіs
Trаіl
91 km
Mоndеvіllе
20 septembre
Lа décоu'vеrtе trаіl
Trаіl
19 km
Mоndеvіllе
20 septembre
Lа Mеuf'Unе
Trаіl
9,1 km
Mоndеvіllе
21 septembre
Seine Mauldre
Trail
12 – 24 km
Flins sur Seine
28 septembre
Lе trаіl du Cоrd
Trаіl
16-32 km
Dаmmаrtіn-En-Gоëlе
4 octobre
Nоctutrаіl dе Sullу
Trаіl
17 km
Rоsnу-Sur-Sеіnе
5 octobre
Lе trаіl du Fоur à Chаux
Trаіl
Cоurtе dіstаncе
Nаndу
12 octobre
Ffоuléеs du Gâtіnаіs
Trаіl
10-18 km
Sаіnt-Fаrgеаu-Pоnthіеrrу
12 octobre
Вuth'trаіl, lе trаіl du Gаtіnаіs
Trаіl
15-30 km
Вuthіеrs
12  octobre
Trаіl du Vіаduc dеs Fаuvеttеs
Trаіl
Lоnguе dіstаncе
Gоmеtz-Lе-Châtеl
12  octobre
Trаіl dе l'Etоіlе Fіlаntе
Trаіl
4,8-10 km
Gоmеtz-Lе-Châtеl
12  octobre
Cоursе dеs chаtеаux dе l'Islе-Adаm
Trаіl
Mоуеnnе dіstаncе
L'іslе-Adаm
19 octobre
Mucо-Trаіl du mоnt Sаrrаzіn
Trаіl
10-22 km
Sаіnt-Pіеrrе-Lès-Nеmоurs
8 novembre
Cаrrіèrеs bу nіght
Trаіl
21 km
Mоndеvіllе
9 novembre
Sans rаіsоn
Trаіl
15-30 km
Vélіzу-Vіllаcоublау
15 novembre
Trаіl nоcturnе Lеs Flаmbеаux
Trаіl
10-18 km
Mоntfоrt-L'аmаurу
16 novembre
Trаіl lа Sаgіttаіrе
Trаіl
21,5 km
Lіmеіl-Вrévаnnеs
23 novembre
Mіnі trаіl du 94
Trаіl
9,4 km
Crétеіl
6 décembre
L'Orіgоlе 2014
Trаіl
28-75 km
lе Pеrrау-En-Yvеlіnеs

Le circuit des 25 bosses de Milly la forêt

Le circuit des 25 bosses se situe en forêt de Milly, dans le massif des 3 Pignons, à côté de la forêt de Fontainebleau.

Pour se mettre en conditions « Trail casse jambes », le circuit des 25 bosses n’est vraiment pas mal. Sur 18km, vous grimpez et descendez 25 "bosses" dans un environnement caillouteux, sablonneux, et particulièrement compliqué. Les ascensions relèvent de la quasi escalade (on y met les mains) et les descentes lézardent entre les roches. 830m de D+  pour 18km, ce n’est pas trop mal pour s’entraîner en grimpette.

J’y suis donc allé hier, dimanche 22 Juin, pour parfaire ma préparation au Trail des Glaciers de la Vanoise qui a lieu dans 15 jours.
 Mon objectif est également de voir si le mollet résiste bien au dénivelé.

Couché à 5h30 la veille pour cause de mariage bien trop sympa pour rentrer plus tôt, je me lève à midi pour me diriger gentiment vers Milly la Forêt.
Il fait plus de 27°C, le parcours s’annonce éreintant, mais le temps est radieux. Je prends avec moi 1.2L d’eau (ceinture Salomon double bidons, comme d’hab), mes chaussures de running, qui y rendront l’âme (merci Asics ! Grrrr…), et m’habille légèrement. Je n’avale rien, car je me dis que les 2L de coca bu la veille, à défaut de boire du whisky, m’offrent un taux de sucre plus que correct ! Je regrettais ce choix assez amèrement quelques heures plus tard…

Je m’élance donc sur les bosses, à une allure de sénateur. Je ne pousse pas vraiment car le but est surtout de valider le mollet, et de se re-familiariser avec un environnement trail en conditions difficiles.



Chaque bosse offre son lot de surprises. Les ascensions sont courtes,  mais il faut y mettre les mains. Il n’y a que très peu de portions roulantes : ça monte et ça descend en permanence.
Nous évoluons entre rochers et fougères. C’est vraiment un terrain agréable, bien que très technique. Chaque ascension vous offre en récompense une vue magnifique sur la forêt de Milly ! Franchement, on y est super bien !


Petit bémol de la journée : l’hydratation. Au bout d’une heure, j’ai déjà bu la moitié de mes batteries… Il va falloir se rationner, car il reste 12km… Ca commence bien !
Je passerai donc les 2h restantes à ne boire que par petites gorgées, quand ma gorge asséchée me commandera d’arrêter si elle n’a pas sa ration d’eau.
L’ONF ( Office National des Forêts ) devrait mettre des buvettes à 2/3 points d’eau, je suis certains qu’ils rencontreraient un succès important !


Je ralenti donc l’allure, pour éviter une blessure malvenue, qui serait provoquée par une déshydratation relativement longue. J’en profite pour faire de belles pauses en haut des bosses de Milly. Il fait beau, c’est vraiment magnifique.

Le parcours se passe tout de même bien. Sur la première moitié, j’arrive à grimper les bosses en courant, quand il ne faut pas escalader les rochers. Sur la seconde moitié, je préfère éviter pour ne pas me déshydrater trop vite, et "marche" donc les montées. Ce terrain de jeu est vraiment très technique (je le pense personnellement, en tout cas). Il n’y a pas vraiment de côte classique, il faut mettre les mains, et pousser sur les jambes. Les descentes sont très "casses gueule", et mettent en bonnes conditions pour les trails de montagne de cet été. Il ne faut pas y aller pour travailler son allure ; en revanche, c’est plus sympa que les Montmartre pour le travail en côtes, et bien plus agréable d’un point de vue "esthétique" !



Conclusions de la journée :
1 - Les conditions du Trail des Glaciers de la Vanoise seront certainement très proche de cette journée : un grand beau temps, avec une chaleur pesante. Il faudra donc bien s’hydrater, pour éviter d’avoir des crampes ou se blesser.
2 – Ne plus faire ce genre de parcours sans avoir avaler un morceau avant.
3 – Bien dormir avant le TGV !





mercredi 18 juin 2014

Aborder un trail, le TGV 2014

Aborder un trail, le TGV 2014

Aujourd’hui, je vais partager avec vous la façon dont j’aborde une course.
Trois phases me paraissent primordiales pour aborder une trail en toute sérénité : l’entrainement, l’avant-course, et la course.


1) L’entrainement

Le TGV présente un parcours de 73km, avec 3800m D+.
Il est donc nécessaire d’avoir un bon cardio, d’être affûté, d’être endurant et de savoir grimper/descendre sans se casser le nez tous les 100m.
Je me remets tout juste de mon claquage au mollet. Je vais donc y aller mollo, mais vais tenter de mettre un peu de volume les 2 dernières semaines et de récupérer mon cardio.
Cette semaine, j’enchaîne un "footing+" de 16km le lundi, un footing de 19km le mardi, demain ce sera fractionné (10 x 4min si le mollet tient), vendredi footing de récup de 15km, samedi "footing+" de 15km et dimanche, si le temps le permets, les 25 bosses de Milly la Forêt histoire de faire un peu de déniv.
Un peu plus de 100km pour faire travailler l’endurance et récupérer le cardio...

Comme je me suis arrêté 4-6 semaines à cause de ce $£@# de mollet, j’ai pris du bide. Je suis donc également en phase de cure. Ce n’est pas drôle, mais je ne veux pas non plus me flinguer les genoux en me prenant pour un bouquetin le 6 Juillet. Pas (trop) de vin et dîners light. Argh… c’est dur, mais je me rattraperai après (la CCC…)
Comme les Alpes ne sont pas un plat pays, je m’emmanche également quelques marches. Mon bureau est au 2nd ? Qu’à cela ne tienne, je grimpe les marches jusqu’au 11è, et au pas de charge, et ce plusieurs fois.

Pour le coup, je manquerai d’entrainement le 6 Juillet ; pas à cause de ces 2 semaines assez chargées, mais à cause du fait que mon entrainement ne consiste pour ainsi dire qu’en ces 2 semaines… L'antériorité date de mars...
En revanche, le sachant, et souhaitant éviter que ça ne re-claque, j’irai mollo.

2) L’avant-course

Cette étape commence le jour où vous inscrivez, et dure jusqu’au départ.
Très importante pour vous construire psychologiquement, c’est également une des étapes les plus sympa.
Vous allez voir des photos et des vidéos de la course, vous faites des plans sur la comètes, vous réservez gîtes et trajet, le tout dans une ambiance bon enfant, sportive et conviviale.

On en profite, car au fond de nous, on sait très bien qu’au bout de 20 bornes, on va en ch… comme des ânes (mais on aime ça ??!)

La remise des dossards est particulièrement drôle. Tout le monde arbore un large sourire.
Bonjour, je viens retirer mon dossard, pour la course de 80km pour laquelle je ne suis pas préparé, et dont je vais regretter mon inscription avant la mi-course’.
Vous jaugez la concurrence ; il n’y a pas beaucoup de gras au m², ça m'a d'ailleurs toujours fait sourire ; vous essayez de voir s’il n’y a pas une tête qui vous dit quelque chose.

Quelques jours avant, vous regardez le plan de course et vous fixez une stratégie que vous ne respecterez évidemment pas, étant au fond du gouffre dès que ça va commencer à grimper.
Au fond du gouffre ? Certes ! Mais heureux d’y être, heureux d’en baver ! Heureux de passer 73km à rencontrer de nouvelles personnes, découvrir de nouveaux paysages, et vivre une expérience que vous n’auriez certainement pas vécue autrement.

Vous avez votre dossard, il est 17h, la course commence dans 12h (je crois, car le départ est à 5h du mat).

Pour le TGV, je me suis pris une chambre d’hôtel pépère, avec piscine chauffée.
Hé, je suis blessé au mollet, faut bien ce qu’il faut pour que le physique tienne ;-)



3)  La course

Le réveil sonne à 3h30. Le départ est à côté de la course. Je prends un long bain, et m’étire gentiment. J’avale mon petit déj, me bois un café et me pointe à 4h45 sur la ligne de départ.
Il y a 500 participants, c’est juste génial : rien à voir avec la cohue des départs de SaintéLyon (sans critiquer, il faut de tout pour faire une monde) !

Mon plan de course est simple : c’est une prépa CCC, donc le but n’est pas d’arriver le plus vite possible.
Mon objectif est d’avoir une expérience montagne et faire de l’altitude avant le mois d’Aout.
Mon seul benchmark est les Templiers, bouclés en 10h25. Parce que je suis percheron, et donc plus qu’un peu borné, je vais me fixer 10/11h comme objectif.


A la vue de la carte du déniv, mon plan est le suivant :
-          Les 8 premiers km, on prend 1000m de D+ : je vais trottiner, voire complètement marcher.
Je vais essayer boucler cette ascension en 1H30. Ca change des 19km courrus en un laps de temps identique à Paris, mais cela fait parti de la beauté du trail ; c'bon vieux La Fontaine doit nous écouter de là-haut, et sourire de nos 'exploits' :-)
-          Du 8 au 45km, c’est de la montagne pure : je vais essayer de tourner à 10 de moyenne, bien qu’il y ait de sacrés ascensions (nous allons osciller entre 2200 et 2600m d’altitude)
Cette portion est celle pendant laquelle je compte prendre un max de plaisir. A mon avis, j’en aurai pour 4 ou 5 bonnes heures
-          Du 45 au 55 : 3km de descente raide et 7km de montée ardue (1000m de D+ en 7km).
Mon expérience Templiers me fait penser que je devrai prendre 2 bonnes heures pour parcourir ces 10km, si je ne veux pas forcer. Cela peut surprendre, mais chaque pas est une véritable extension !
-          Du km 55 à la fin : 18km de descente. Alors là, grosse interrogation. 1800m de D- en seulement 18km. Ca va casser les jambes bien plus qu’une montée.
Si je ne me suis pas trop enflammé, je devrai osciller entre 10-12 km/h, donc mettre 1h45 à 2h pour boucler cette descente.
Le tout mis bout à bout, cela me fait 10h30… Pile dans l’objectif.

Un peu déçu d’avoir été blessé au mollet car je ne vais pas pouvoir envoyer, mais il faut rester humble… Je ne suis pas non plus un pro de la montagne, bien au contraire.
Donc mon objectif numéro un est de prendre du plaisir et de profiter à fond du paysage extraordinaire du parc de la Vanoise ! Ensuite, on verra pendant la course J

Si je devais donner des conseils, le premier serait de bien s’entrainer, car le plaisir que l’on prend pendant la course est conditionné à la préparation que l’on a consacré à la course.
Le second conseil est de profiter de l’avant-course. Aller voir les vidéos, trainer sur le site du retrait des dossards, discuter avec un peu tout le monde, se monter le bourrichon… Tous ces aspects font parti du jeux et du charmes de participer à un trail.
Mon troisième et dernier conseil est de se faire un plan de course. Si vous n’êtes pas un crack, donc faites partie comme moi des 99.9% de coureurs non-cracks, vous ne le respecterez pas car il va se passer plein de choses le jour J. Mais cela vous permet d’aborder la course sereinement, en ayant tout de même quelques repaires !


Hâte d’y être, et peut-être à bientôt à Pralo !

jeudi 12 juin 2014

La course à pied, une grande leçon de vie.

La course à pied, une grande leçon de vie.

Si vous avez lu les posts précédents, vous devez savoir que je me suis claqué le mollet il y a maintenant 7 semaines.
Comme tout bon coureur, le ciel m’est tombé sur la tête. Je commençais à sérieusement prendre du poil de la bête, et je comptais faire une belle perf au trail d’Ecouves.
On se voit déjà raccrocher les baskets, dire non à la CCC, se mettre à manger comme un ogre, et passer à autre chose…

Que nenni ! Aujourd’hui, après avoir bien réfléchi, j’ai complètement changé d’avis.

Tout d’abord, on ne prend jamais le temps de se reposer, et c’est une grosse erreur.
Nous avons tous un objectif en tête, et essayons de faire des semaines bien chargées en entrainement pour arriver à être à 100% le jour J.
Le temps passe et on se rend compte que l’on a pas pris plus d’une journée de repos par semaine depuis des mois.
Ce n’est pas jouable pour le corps ; il faut rester à notre place : nous ne sommes pas des pros !
Les 3 semaines de coupure totale m’ont donc permis de bien récupérer, même si c’était contre mon gré ! J

Ensuite, les séances de kiné sont fort sympathiques, et on y apprend beaucoup de choses.
Le kiné ne prône pas un arrêt total du sport. Je me suis donc mis au vélo, et ai pu réattaquer le footing au bout de 3 semaines.
En revanche, 1 sortie de 30min à 8km/h max pour commencer, c’est dur dur, mais excellent pour l’humilité ! J
Et puis marcher avec des talonnettes, c’est assez comique, et frise le ridicule… Dire que je suis même aller voir des clients comme ça…
Par contre, pas de massage thaï chez le kiné… Plus ça fait mal, plus ça travaille… ouch ! J

Et pour finir, quel plaisir de retrouver les joies de courir sur des sentiers, même parisiens, 6 à 7 semaines plus tard !
Le cardio est flingué, mais 2/3 semaines de boulot et tout sera rentré dans l’ordre.

Cette semaine, pour vous donner une idée, je me suis déjà enquillé 45kil, dont une sortie de 19km, et un petit fractionné cet aprem, et tout est rentré dans l’ordre.
Manque le cardio et la vitesse, mais avec de la patience, ma prépa CCC n’en sera que renforcée !


Je ne sais plus qui a dit que Patience est reine des vertus, mais cette personne était décidément pleine de jugement J

Ma patience saura être récompensée, et ce dès le 7 Juillet, avec une participation au Trail de la Vanoise.
73kil, 3900mD+, rien de tel pour se mettre dans le bain de la CCC J

Si vous êtes dans le coin, n’hésitez pas à passer.