Pour se mettre en conditions « Trail casse jambes », le circuit des 25 bosses n’est vraiment pas mal. Sur 18km, vous grimpez et descendez 25 "bosses" dans un environnement caillouteux, sablonneux, et particulièrement compliqué. Les ascensions relèvent de la quasi escalade (on y met les mains) et les descentes lézardent entre les roches. 830m de D+ pour 18km, ce n’est pas trop mal pour s’entraîner en grimpette.
J’y suis donc allé hier, dimanche 22 Juin, pour parfaire ma préparation au Trail des Glaciers de la Vanoise qui a lieu dans 15 jours.
Mon objectif est également de voir si le mollet résiste bien au dénivelé.
Couché à 5h30 la veille pour cause de mariage bien trop sympa pour rentrer plus tôt, je me lève à midi pour me diriger gentiment vers Milly la Forêt.
Il fait plus de 27°C, le parcours s’annonce éreintant, mais le temps est radieux. Je prends avec moi 1.2L d’eau (ceinture Salomon double bidons, comme d’hab), mes chaussures de running, qui y rendront l’âme (merci Asics ! Grrrr…), et m’habille légèrement. Je n’avale rien, car je me dis que les 2L de coca bu la veille, à défaut de boire du whisky, m’offrent un taux de sucre plus que correct ! Je regrettais ce choix assez amèrement quelques heures plus tard…
Je m’élance donc sur les bosses, à une allure de sénateur. Je ne pousse pas vraiment car le but est surtout de valider le mollet, et de se re-familiariser avec un environnement trail en conditions difficiles.
Chaque bosse offre son lot de surprises. Les ascensions sont courtes, mais il faut y mettre les mains. Il n’y a que très peu de portions roulantes : ça monte et ça descend en permanence.
Nous évoluons entre rochers et fougères. C’est vraiment un terrain agréable, bien que très technique. Chaque ascension vous offre en récompense une vue magnifique sur la forêt de Milly ! Franchement, on y est super bien !
Je passerai donc les 2h restantes à ne boire que par petites gorgées, quand ma gorge asséchée me commandera d’arrêter si elle n’a pas sa ration d’eau.
L’ONF ( Office National des Forêts ) devrait mettre des buvettes à 2/3 points d’eau, je suis certains qu’ils rencontreraient un succès important !
Je ralenti donc l’allure, pour éviter une blessure malvenue, qui serait provoquée par une déshydratation relativement longue. J’en profite pour faire de belles pauses en haut des bosses de Milly. Il fait beau, c’est vraiment magnifique.
Le parcours se passe tout de même bien. Sur la première moitié, j’arrive à grimper les bosses en courant, quand il ne faut pas escalader les rochers. Sur la seconde moitié, je préfère éviter pour ne pas me déshydrater trop vite, et "marche" donc les montées. Ce terrain de jeu est vraiment très technique (je le pense personnellement, en tout cas). Il n’y a pas vraiment de côte classique, il faut mettre les mains, et pousser sur les jambes. Les descentes sont très "casses gueule", et mettent en bonnes conditions pour les trails de montagne de cet été. Il ne faut pas y aller pour travailler son allure ; en revanche, c’est plus sympa que les Montmartre pour le travail en côtes, et bien plus agréable d’un point de vue "esthétique" !
Conclusions de la journée :
1 - Les conditions du Trail des Glaciers de la Vanoise seront certainement très proche de cette journée : un grand beau temps, avec une chaleur pesante. Il faudra donc bien s’hydrater, pour éviter d’avoir des crampes ou se blesser.
2 – Ne plus faire ce genre de parcours sans avoir avaler un morceau avant.
3 – Bien dormir avant le TGV !
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