La première semaine de reprise, #marcheoustress ?
A l’arrivée de chaque trail un peu long, on est bien, mais
on sait que l’on est chaud, et qu’une éventuelle blessure ne serait donc pas
détectée.
Quelques jours plus tard, lors de la reprise, c’est toujours
la même chose : à chaque foulée, on se demande si tout se passe bien.
J’aimerai revenir quelques instants sur cette semaine de
reprise, particulièrement stressante, ou la saison entière peut être remise en
questions.
Je reprends donc la CAP le mardi 15 Juillet, soit exactement
8 jours après le trail des Glaciers de la Vanoise.
Je me fixe un programme précis pour cette semaine de reprise :
4 sorties d’affilée entre mardi et vendredi, du repos le samedi, et une grosse
sortie le dimanche.
Mardi, sortie de reprise numéro 1. Objectif : courir 15
bornes tout doucement, pour se rassurer.
Je pars du bureau vers midi, et me dirige vers le bois de
boulogne. Le km qui m’y mène me permets de voir que tout va pour le mieux…. Pour
l’instant.
Mais comme d’hab, chaque foulée est sujette à une analyse
profonde : « Ca tire ? Oui ? Non ? Ca part ? Je
me suis claqué ? Ah non… Ce n’est rien ; c’est juste que ca fait 8
jours sans avoir couru »
Je tiens un tout petit rythme, mais le but est surtout de m’assurer
que je ne sois pas blessé !
Je contourne le bois de Boulogne par la droite, et chemin
faisant, je croise Julien et Christophe au km7, qui font un footing. Mais un
footing façon Christophe, ce n’est pas un footing façon coureur du dimanche.
Je les suis pour papoter 5min, mais ces 2 zouaves tiennent
un bon 14km/h. Etrangement, je suis bien, mais c’est sans compter sur le sens
de l’humour de Christophe, qui accélère encore un chouia, parceque 14, ce n’est
pas une allure, alors autant aller à 15. Pour une reprise, c’est un peu rapide
pour moi, mais au km9, soit 2km plus
tard, ils bifurquent pour rentrer.
J’en profite pour ralentir et termine ma sortie à un rythme
de sénateur. 11/12 km/h, ca me va très bien.
Reprise stressante mais rassurante, ayant couru 17km en 1h25
sans avoir ressenti de douleur particulière, ni au mollet, ni ailleurs.
Mercredi, sortie numéro 2. Objectif : sortie + longue
avec quelques côtes.
Pour cette 2nde sortie de récup, direction le
parc de Saint-Cloud pour avaler quelques côtes. Il y a 7km entre le bureau et
le parc, ce qui veut dire 14km aller-retour. Je n’ai donc pas beaucoup de marge
de manœuvre pour enchainer les côtes, mais je vais essayer de profiter des
20min sur place pour me faire plaisir.
Les sensations sont bonnes, et je n’ai ressenti aucune
douleur suite au footing + d’hier. J’en profite pour faire quelques tours, avec
notamment une belle côte dans les bois où il faut marcher et appuyer sur les
cuisses J
On ne prend que 50m de déniv par côte, et j’en fais 3, alors c’est sûr que ce n’est
pas le TGV, mais c’est toujours ça de pris J
Encore une fois, cette sortie est très stressante, car
chaque foulée est étudiée, ce qui me fait ressentir chaque gêne de façon
démultipliée. Mais 18km, 200mD+ (sur 4km), en 1h30 sans ressortir quoi que ce
soit me permet de dire que le TGV ne m’a pas blessé (après tout, on a passé
notre temps à marcher !!)
Cela me rassure par rapport à mon claquage. OK, ca tire un
peu, mais rien de bien méchant, et aucune douleur ‘qui reste’. Donc pas de quoi
paniquer, la CCC est jouable J
Hier, sortie avec Julien de 15km à 12/12.5 autour du bois,
et dans une chaleur sans nom. Là, pour le coup, c’était dur. La sortie de la
veille ne laisse pas trop de trace, mais l’enchainement est compliqué, d’autant
plus qu’il fait 30°C, et que Julien n’a pas envie d’y passer la journée. Mais
une 3ème sortie d’affilé sans avoir mal : LA semaine fatidique
se passe pour l’instant comme un charme !
Aujourd’hui, canyard de 36°c ! Comme tout bon trailer,
je suis un peu barjot. Je me suis donc fait un petit fractionné (5x800m), mais
impossible d’envoyer à cause d’une chaleur vraiment insupportable. Pour quoi y
suis-je quand même allé ? En souvenir du Trail du bout du monde… S’entrainer
en conditions ‘extrêmes’, que ce soit la chaleur ou le froid, me semble
primordial pour être affûté le jour d’un trail où de telles conditions se présentent.
Bon, comme je n’en ai faits que 5, j’ai terminé par mon classique ‘tour de bois’,
et au final, ce seront 21km d’avalés, en 1h40, dont bcp de pauses pour s’hydrater
correctement.
Fractionner cette semaine était important pour m’assurer que
le mollet tient en toute circonstance. C’est chose faite :-)
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