Le running et la bouffe !
Bon, je ne veux pas vous endormir avec mes entrainements
pour la CCC, mais j’ai quand même envie de vous donner des nouvelles.
Je vais donc vous parler de la place de la gastronomie dans
la course à pied, lorsque l’on s’entraine régulièrement, avec 4/5 compèt’ par
an.
Chacun ayant son opinion propre sur le sujet, ce petit
article ne reflète que mon opinion personnelle !
Je ne suis pas médecin, ni nutritionniste, mais plutôt bon
vivant, donc ne prenez pas ce que je dis pour argent comptant J
Mens sana in corpore sano
Le fait est que beaucoup de gens pensent qu’un régime sec
doit être associé à la course, surtout en compèt.
Il y a parmi nous de nombreux végies (des
végétariens !) ; beaucoup ne boivent que très peu d’alcool,
voire pas du tout ; d’autres regardent le niveau de protéine de tout ce qu’ils
achètent…
Point de ça chez moi !
Il est vrai qu’il faut faire attention : une belle côte
de bœuf ne se sert pas sans de belles pommes de terres gratinées, et arrosé d’un
bon petit vin !
La CAP est un sport exigeant, qui mérite de s’auto
récompenser régulièrement.
On perd tellement de calories lorsque l’on court qu’il faut
bien compenser en se faisant plaisir sur la bouffe, les bons vins et autres
réjouissances !
Le liquide
La course engendre d’importantes pertes d’eaux et sels
minéraux : on se déshydrate.
J’ai lu quelque part (je ne sais pas si c’est vrai, mais
l’info vaut ce qu’elle vaut) qu’un corps complètement déshydraté met 3 semaines
à se réhydrater complètement.
Il est donc important de boire beaucoup d’eau, tout au long
de la journée, et pas seulement lorsque l’on court.
Perso, je pense que je dois bien boire 3L d’eau par jour, en
dehors des sorties runnings.
Une bonne hydratation au quotidien me permets de me faire
plaisir sur tout ce qui est vins et alcools en tous genres.
Ma mère est caviste, et ma famille observe un penchant
‘amateur éclairé’ envers tout ce qui se boit, et qui est bon : vins,
bières, champagnes, whiskys, rhums, et j’en passe.
Autant vous dire que pendant mes week-ends dans le Perche,
la carafe d’eau fait plutôt office de décors…
En semaine, je n’hésite pas à ouvrir une bouteille en
rentrant du bureau. Même si j’ai baissé ma consommation (on ne reste pas
étudiant ad vitam), j’éprouve à grand plaisir à déguster de bons vins pour
accompagner de bons dîners.
Donc pas de stress. Il est important de bien s’hydrater,
mais cela n’empêche pas de se faire plaisir par ailleurs !
Et puis je ne suis pas sponso ‘Cave du Perche’ par hasard J
Le solide
Les exigences de la vie étudiante ont fait de moi un grand
amateur de pâtes. Il ne m’est pas désagréable d’en manger régulièrement.
En revanche, il est important de ne pas se prendre la tête
sur son alimentation, sous peine de voir la course à pied devenir une
contrainte et un enfer.
J’aime me faire plaisir, et varier mon alimentation. J’adore
la viande rouge, le chocolat, tout ce qui est gras (sauf le gras lui-même).
Presque chaque dîner se voit précédé d’un apéro. Et chez les
Souancé, les apéros pourraient en rassasier plus d’un.
Je ne rechigne pas à m’envoyer un gros fondant au chocolat
après un bon repas. Quant au fromage, si je connaissais le type qui l’a
inventé, je lui tirerai les oreilles, car décidément, c’est trop bon.
Bref, j’essaie de ne pas me prendre la tête sur mon
alimentation. Je m’entraine et cours beaucoup, donc il est important de bien s’alimenter
pour ne pas perdre d’énergie.
Et c’est justement un des plaisirs de la course : on
sait que peu importe ce que l’on mange, on va l’éliminer J
En préparation d’une course
A 3 semaines d’une course importante, je commence par
réduire ma consommation de vin. J’arrête le whisky et essaie de ne pas
dépasser les 2 verres par jour.
L’hiver, c’est relativement facile, car je déjeune au bureau
(donc à l’eau claire) ; en revanche, l’été, et qui plus est, en vacances,
c’est beaucoup plus compliqué.
Niveau bouffe, j’essaie de concentrer ma consommation de
glucides (pâtes, pain, je crois) le midi, et mange ‘light’ le soir, pour
essayer de perdre un peu de poids, sans impacter l’énergie.
A 2 semaines de la course, je réduis ma consommation de vin
à 1 verre par jour (et peut etre une bière en plus), et continue mon régime ‘solide’.
La semaine précédant la course, plus une goutte d’alcool
(snif.), et régime alimentaire strict : light le soir, lentilles/riz/pâtes
à midi, en continuant à me faire quelques plaisirs (saumon, bœuf, etc). J’essaie
surtout de boire beaucoup d’eau, mais attention : une surconsommation d’eau
claire peu ‘drainer’ les bons éléments que l’on stocke. Donc c’est un peu au
feeling.
La veille d’une course, j’essaie de manger light
(lentilles/riz sont plus légers que les pâtes), pour éviter la pause toilettes
pendant la course (quoique cela me soit arrivé 4 fois déjà !) et surtout
courir le corps léger.
Un peu de malto pour compléter et l’affaire est pliée.
Bref, pour conclure
Mon avis vaut ce qu’il vaut, mais je pense qu’à notre humble
niveau, la course ne doit pas non plus devenir tyrannique.
J’essaie de me faire plaisir, en dégustant de bons vins, et
me faisant de bonnes bouffes, tout en surveillant mon poids du coin de l’œil (ça
évite aussi de se blesser, et c’est plus sympa pour les genoux).
A 3 semaines d’une course, je commence à faire attention, en
diminuant le vin et en dînant plus léger.
J’aimerai finir sur le vin. Je reste persuadé que c’est un
apport excellent en énergie. Si je réduis ma consommation, c’est que cela
déshydrate (d’où les 3 semaines…). En revanche, combien de fois suis-je parti
faire une sortie longue dans le perche le lendemain d’un dîner bien arrosé
(plus d’une bouteille) ; et bien je peux vous garantir que cela ne m’empêchait
pas de galoper !!! J
Alors pas de stress ; on reste bien franchouillard ;
la « bonne bouffe » tient une part importante de notre mode de vie et
notre culture ; nous avons la chance d’avoir des 100aines de fromages, des
milliers de vins, de la viande excellente, de bons poissonnets sorti
fraîchement de l’océan ; des fruits et légumes de qualité ; alors
surtout quand on court et que l’on a la chance de faire un sport qui consomme
beaucoup d’énergie, pourquoi se priver ? J
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