vendredi 25 juillet 2014

La trail running et la bouffe

Le running et la bouffe !

Bon, je ne veux pas vous endormir avec mes entrainements pour la CCC, mais j’ai quand même envie de vous donner des nouvelles.
Je vais donc vous parler de la place de la gastronomie dans la course à pied, lorsque l’on s’entraine régulièrement, avec 4/5 compèt’ par an.

Chacun ayant son opinion propre sur le sujet, ce petit article ne reflète que mon opinion personnelle !
Je ne suis pas médecin, ni nutritionniste, mais plutôt bon vivant, donc ne prenez pas ce que je dis pour argent comptant J

Mens sana in corpore sano
Le fait est que beaucoup de gens pensent qu’un régime sec doit être associé à la course, surtout en compèt.
Il y a parmi nous de nombreux végies (des végétariens !) ; beaucoup ne boivent que très peu d’alcool, voire pas du tout ; d’autres regardent le niveau de protéine de tout ce qu’ils achètent…
Point de ça chez moi !
Il est vrai qu’il faut faire attention : une belle côte de bœuf ne se sert pas sans de belles pommes de terres gratinées, et arrosé d’un bon petit vin !
La CAP est un sport exigeant, qui mérite de s’auto récompenser régulièrement.
On perd tellement de calories lorsque l’on court qu’il faut bien compenser en se faisant plaisir sur la bouffe, les bons vins et autres réjouissances !

Le liquide
La course engendre d’importantes pertes d’eaux et sels minéraux : on se déshydrate.
J’ai lu quelque part (je ne sais pas si c’est vrai, mais l’info vaut ce qu’elle vaut) qu’un corps complètement déshydraté met 3 semaines à se réhydrater complètement.
Il est donc important de boire beaucoup d’eau, tout au long de la journée, et pas seulement lorsque l’on court.
Perso, je pense que je dois bien boire 3L d’eau par jour, en dehors des sorties runnings.
Une bonne hydratation au quotidien me permets de me faire plaisir sur tout ce qui est vins et alcools en tous genres.
Ma mère est caviste, et ma famille observe un penchant ‘amateur éclairé’ envers tout ce qui se boit, et qui est bon : vins, bières, champagnes, whiskys, rhums, et j’en passe.
Autant vous dire que pendant mes week-ends dans le Perche, la carafe d’eau fait plutôt office de décors…
En semaine, je n’hésite pas à ouvrir une bouteille en rentrant du bureau. Même si j’ai baissé ma consommation (on ne reste pas étudiant ad vitam), j’éprouve à grand plaisir à déguster de bons vins pour accompagner de bons dîners.
Donc pas de stress. Il est important de bien s’hydrater, mais cela n’empêche pas de se faire plaisir par ailleurs !
Et puis je ne suis pas sponso ‘Cave du Perche’ par hasard J

Le solide
Les exigences de la vie étudiante ont fait de moi un grand amateur de pâtes. Il ne m’est pas désagréable d’en manger régulièrement.
En revanche, il est important de ne pas se prendre la tête sur son alimentation, sous peine de voir la course à pied devenir une contrainte et un enfer.
J’aime me faire plaisir, et varier mon alimentation. J’adore la viande rouge, le chocolat, tout ce qui est gras (sauf le gras lui-même).
Presque chaque dîner se voit précédé d’un apéro. Et chez les Souancé, les apéros pourraient en rassasier plus d’un.
Je ne rechigne pas à m’envoyer un gros fondant au chocolat après un bon repas. Quant au fromage, si je connaissais le type qui l’a inventé, je lui tirerai les oreilles, car décidément, c’est trop bon.
Bref, j’essaie de ne pas me prendre la tête sur mon alimentation. Je m’entraine et cours beaucoup, donc il est important de bien s’alimenter pour ne pas perdre d’énergie.
Et c’est justement un des plaisirs de la course : on sait que peu importe ce que l’on mange, on va l’éliminer J

En préparation d’une course
A 3 semaines d’une course importante, je commence par réduire ma consommation de vin. J’arrête le whisky et essaie de ne pas dépasser les 2 verres par jour.
L’hiver, c’est relativement facile, car je déjeune au bureau (donc à l’eau claire) ; en revanche, l’été, et qui plus est, en vacances, c’est beaucoup plus compliqué.
Niveau bouffe, j’essaie de concentrer ma consommation de glucides (pâtes, pain, je crois) le midi, et mange ‘light’ le soir, pour essayer de perdre un peu de poids, sans impacter l’énergie.
A 2 semaines de la course, je réduis ma consommation de vin à 1 verre par jour (et peut etre une bière en plus), et continue mon régime ‘solide’.
La semaine précédant la course, plus une goutte d’alcool (snif.), et régime alimentaire strict : light le soir, lentilles/riz/pâtes à midi, en continuant à me faire quelques plaisirs (saumon, bœuf, etc). J’essaie surtout de boire beaucoup d’eau, mais attention : une surconsommation d’eau claire peu ‘drainer’ les bons éléments que l’on stocke. Donc c’est un peu au feeling.
La veille d’une course, j’essaie de manger light (lentilles/riz sont plus légers que les pâtes), pour éviter la pause toilettes pendant la course (quoique cela me soit arrivé 4 fois déjà !) et surtout courir le corps léger.
Un peu de malto pour compléter et l’affaire est pliée.

Bref, pour conclure
Mon avis vaut ce qu’il vaut, mais je pense qu’à notre humble niveau, la course ne doit pas non plus devenir tyrannique.
J’essaie de me faire plaisir, en dégustant de bons vins, et me faisant de bonnes bouffes, tout en surveillant mon poids du coin de l’œil (ça évite aussi de se blesser, et c’est plus sympa pour les genoux).
A 3 semaines d’une course, je commence à faire attention, en diminuant le vin et en dînant plus léger.
J’aimerai finir sur le vin. Je reste persuadé que c’est un apport excellent en énergie. Si je réduis ma consommation, c’est que cela déshydrate (d’où les 3 semaines…). En revanche, combien de fois suis-je parti faire une sortie longue dans le perche le lendemain d’un dîner bien arrosé (plus d’une bouteille) ; et bien je peux vous garantir que cela ne m’empêchait pas de galoper !!! J

Alors pas de stress ; on reste bien franchouillard ; la « bonne bouffe » tient une part importante de notre mode de vie et notre culture ; nous avons la chance d’avoir des 100aines de fromages, des milliers de vins, de la viande excellente, de bons poissonnets sorti fraîchement de l’océan ; des fruits et légumes de qualité ; alors surtout quand on court et que l’on a la chance de faire un sport qui consomme beaucoup d’énergie, pourquoi se priver ? J

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